Ikalana 2010 : une grande première

Date 2/9/2010 23:50:00 | Sujet : Portrait


C’est une grande première pour moi pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je vais parcourir une distance de 33 km avec 800 m de dénivelé : jamais fait ! Deuxième chose, cela fait quelques fois que je vais en vacances dans l’Aveyron et je n’ai encore jamais couru dans ce département.



Par ce frisquet matin du 15 août, je prends donc la route à 5h45. 1h30 min plus tard, j’arrive sur place et je découvre ce site magnifique qui l’aurait été plus avec le soleil. (Villefranche de Panat, Aveyron).
Retrait du dossard effectué et préparation pour le départ. Dossard 33, comme la distance du trail : coïncidence ??? Nous sommes 124 au départ.
8h30 pétante, c’est parti. La vitesse est élevée pour un 33 bornes mais je tiens le rythme pour ensuite retrouver une vitesse de croisière. Les côtes sont bien présentes et peu pentues pour le moment, je les passe facilement et je récupère dans les descentes.
Le terrain est fait de gros cailloux, de sable et de rivières sur ce début de parcours. Tant pis pour les chaussures, je me jette à l’eau. Un vrai trail en somme !
Les kilomètres passent et ne se ressemblent pas. Passages en plaine, en forêt, dans des champs. C’est diversifié et cela me plaît bien !

Premier ravito dans le lieu dit « le violon bas ». Accueil sympathique des bénévoles. Tape dans les mains des enfants. Et déjà une surprise pour moi quand on m’annonce que j’ai déjà fait 14 km. Et oui, surpris car ma montre m’indique 1h15. La fin de course va être dure car je ne pourrais pas tenir ce rythme tout le temps.

C’est reparti et les groupes de 2 à 3 coureurs se forment. On papote avec et sans l’accent du Sud. On papote mais pas trop quand même car le parcours se durci de plus en plus. Au deuxième ravito, je suis seul car tout le monde est éparpillé. Vigilance de rigueur pour ne pas louper les fléchages rouges.

Plus on avance et plus je commence à souffrir. Un coureur m’indique qu’on peut arriver en 3h20 min. Pourquoi pas mais je ressens un coup de moins bien au 29 ème km. Est-ce cela le mur au Marathon ? Des crampes commencent au niveau de l’entre jambe et descendent gentiment dans les cuisses. C’est horrible ! Le doute s’installe et je préfère marcher. La marche me calme et je bois beaucoup. Une tentative pour étirer la crampe mais une autre se déclenche sur les ischio-jambiers. Que faire ??? Je ne vais pas arrêter là tout de même ! Je décide de me taper sur les cuisses et les ischio en marchant et effet de surprise, je peux redémarrer doucement. Je retrouve le moral et me motive en passant à pleins de belles choses ! Je ne vous dirai pas lesquelles, na !


Vu sur le lac du Lévézou et le barrage. Enfin ! Un coureur me double et m’attend, sympa mais au bout d’un km, je le pris de partir malgré ses encouragements mais je préfère terminer tranquille. Je prends encore quelques photos avant l’arrivée. C’est beau ! Passage de la ligne d’arrivée en 3h27 min et 19 sec. Une pirouette durement réalisée devant les stands de l’IKALANA et j’achève ce parcours qui m’aura fait prendre conscience que le saucisson de pays est bon mais … en petite quantité.

Beau tee-shirt à l’arrivée contre échange du dossard : dommage !

Comme d’hab, heureux, ravi, j’ai pris mon pied. Merci aux organisateurs et aux bénévoles. Non merci encore aux gens qui jettent encore leurs détritus sur le parcours. Je les appelle « gens » car ils ne méritent pas qu’on les appelle des « TRAILEURS ».












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